Le repos quotidien des boulangers remis en cause par le tribunal

Dans cette affaire les arrêts se suivent et se ressemblent. Le tribunal administratif a de nouveau suspendu un arrêté préfectoral imposant un jour de fermeture hebdomadaire aux boulangeries. Une précédente décision du préfet avait connu le même sort.

A l’origine de cette guéguerre administrative, le Groupement lyonnais des artisans modernes(Glam), un syndicat qui réunit essentiellement des terminaux de cuisson et des chaînes de boulangerie. Il est opposé à  la Chambre syndicale patronale de la boulangerie du Rhône, qui représente les boulangers traditionnels et compte bien défendre le jour de congé hebdomadaire qui permet à  ses adhérents, souvent des petites entreprises familiales, de se reposer une fois par semaine.

Un argument jugé « risible » par Pierre-Guy Cellerier, l’un des responsables du Glam. « Nous devrions être la seule profession en France à  être empêchés de travailler en période de crise », dénonce-t-il dans les colonnes de 20 Minutes.

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