Christophe COTTARD

Portrait de : Christophe COTTARD

POURQUOI LE MÉTIER DE BOULANGER ?

Petit fils de bou­lan­ger, j’avais aus­si deux oncles et deux cou­sins qui diri­geaient leur propre entre­prise. Tout petit j’étais par­ta­gé entre le métier d’agriculteur et de bou­lan­ger. Mes vacances sco­laires se pas­saient sou­vent chez l’un de mes oncle : soit à la ferme pour les mois­sons, soit à la bou­lan­ge­rie. Puis un jour je me suis déci­dé ; je serai bou­lan­ger-pâtis­sier et j’aurai ma propre boulangerie.

PARCOURS PROFESSIONNEL AVANT L’ENSEIGNEMENT :

Diplômes obte­nus :

1986 : CAP Boulangerie.

1987 : CAP Pâtisserie.

1995 : Bre­vet de maî­trise pâtisserie.

2003 : Bre­vet de maî­trise boulangerie.

2019—2021 : Pré­pa­ra­tion à la DNL anglais.

Employé dans dif­fé­rentes bou­lan­ge­ries pâtis­se­ries en Nor­man­die, à Paris, et région pari­sienne entre 1988 et 1999, j’ai pu acqué­rir une solide expé­rience pro­fes­sion­nelle en appre­nant dif­fé­rentes tech­niques de travail.

Mon regret : ne jamais avoir osé fran­chir le cap pour aller tra­vailler à l’étranger. Aujourd’hui j’encourage et accom­pagne les jeunes dans dif­fé­rents pays : Angle­terre, Alle­magne, Fin­lande etc…

PARCOURS PROFESSIONNEL DANS L’ENSEIGNEMENT :

Je suis entré au CFA de Rouen en 1999 en tant que for­ma­teur en pâtis­se­rie, puis suite à l’obtention de BM bou­lan­ger, j’ai pu for­mer les bou­lan­gers en CAP ET BP.

En 2013, j’ai eu l’occasion d’intégrer le lycée Georges Bap­tiste comme pro­fes­seur contrac­tuel, pour rem­pla­cer celui qui avait été mon pro­fes­seur ; Jean Domi­nique LIEBRET qui par­tait en retraite.

CONCOURS :

Quelques concours régio­naux pen­dant mon par­cours, mais sur­tout des pré­pa­ra­tions aux concours MJB, et concours du crois­sants au beurre d’Isigny pour mes élèves du CFA et du lycée.

2008 : 3e place aux sélec­tions natio­nales du mon­dial du pain. « concours des ambassadeurs »

2022 : Admis­sion au concours CAPL

MON PRODUIT PRÉFÉRÉ :

Une bonne pâte à crois­sant, une crème pâtis­sière, des rai­sins macé­rés au rhum : le pain aux raisins.

UNE ANECDOTE :

Lors d’un dépla­ce­ment Eras­mus, la com­pa­gnie nous a annon­cé qu’il y avait une forte tem­pête « force9 » qui empê­chait la tra­ver­sée pour notre retour. Cepen­dant, ils ont mis à notre dis­po­si­tion des cabines pour pas­ser la nuit. Nous avions le fer­ry pour nous seuls. Le len­de­main matin, il « n’y avait QUE force 6 » et le fer­ry a pu par­tir. Nous avons eu une tra­ver­sée bien agi­tée et nous nous sommes bien amusés.

MON REGARD SUR L’AAINB :

Une for­mi­dable asso­cia­tion, au sein de laquelle j’ai pu faire de belles ren­contres, avec des per­sonnes bien­veillantes, et sans juge­ments. Un lieu d’échanges et de fra­ter­ni­té, qui per­met à cha­cun de pour­suivre sa pro­gres­sion en tant que for­ma­teur et péda­gogue. Je pense que cette asso­cia­tion est une grande aide pour les for­ma­teurs débu­tants et ceux qui sont seuls dans leur centre.

 

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