POURQUOI LE MÉTIER DE BOULANGER ?
Petit fils de boulanger, j’avais aussi deux oncles et deux cousins qui dirigeaient leur propre entreprise. Tout petit j’étais partagé entre le métier d’agriculteur et de boulanger. Mes vacances scolaires se passaient souvent chez l’un de mes oncle : soit à la ferme pour les moissons, soit à la boulangerie. Puis un jour je me suis décidé ; je serai boulanger-pâtissier et j’aurai ma propre boulangerie.
PARCOURS PROFESSIONNEL AVANT L’ENSEIGNEMENT :
Diplômes obtenus :
1986 : CAP Boulangerie.
1987 : CAP Pâtisserie.
1995 : Brevet de maîtrise pâtisserie.
2003 : Brevet de maîtrise boulangerie.
2019—2021 : Préparation à la DNL anglais.
Employé dans différentes boulangeries pâtisseries en Normandie, à Paris, et région parisienne entre 1988 et 1999, j’ai pu acquérir une solide expérience professionnelle en apprenant différentes techniques de travail.
Mon regret : ne jamais avoir osé franchir le cap pour aller travailler à l’étranger. Aujourd’hui j’encourage et accompagne les jeunes dans différents pays : Angleterre, Allemagne, Finlande etc…
PARCOURS PROFESSIONNEL DANS L’ENSEIGNEMENT :
Je suis entré au CFA de Rouen en 1999 en tant que formateur en pâtisserie, puis suite à l’obtention de BM boulanger, j’ai pu former les boulangers en CAP ET BP.
En 2013, j’ai eu l’occasion d’intégrer le lycée Georges Baptiste comme professeur contractuel, pour remplacer celui qui avait été mon professeur ; Jean Dominique LIEBRET qui partait en retraite.
CONCOURS :
Quelques concours régionaux pendant mon parcours, mais surtout des préparations aux concours MJB, et concours du croissants au beurre d’Isigny pour mes élèves du CFA et du lycée.
2008 : 3e place aux sélections nationales du mondial du pain. « concours des ambassadeurs »
2022 : Admission au concours CAPL
MON PRODUIT PRÉFÉRÉ :
Une bonne pâte à croissant, une crème pâtissière, des raisins macérés au rhum : le pain aux raisins.
UNE ANECDOTE :
Lors d’un déplacement Erasmus, la compagnie nous a annoncé qu’il y avait une forte tempête « force9 » qui empêchait la traversée pour notre retour. Cependant, ils ont mis à notre disposition des cabines pour passer la nuit. Nous avions le ferry pour nous seuls. Le lendemain matin, il « n’y avait QUE force 6 » et le ferry a pu partir. Nous avons eu une traversée bien agitée et nous nous sommes bien amusés.
MON REGARD SUR L’AAINB :
Une formidable association, au sein de laquelle j’ai pu faire de belles rencontres, avec des personnes bienveillantes, et sans jugements. Un lieu d’échanges et de fraternité, qui permet à chacun de poursuivre sa progression en tant que formateur et pédagogue. Je pense que cette association est une grande aide pour les formateurs débutants et ceux qui sont seuls dans leur centre.