Le Gâteau Battu

Le gâteau bat­tu est une spé­cia­li­té de Picar­die, dans le dépar­te­ment de la Somme (tout par­ti­cu­liè­re­ment Abbe­ville et ses envi­rons). Il s’a­git d’un type de brioche réa­li­sée avec une grande quan­ti­té de jaunes d’œuf.

Caractéristiques :

Le gâteau bat­tu est riche en jaunes d’œufs et en beurre. Il est de forme haute et cylin­drique et est géné­ra­le­ment confec­tion­né avec une dou­zaine d’œufs.
L’ad­jec­tif bat­tu vient du fait que lors de la pré­pa­ra­tion, la pâte est bat­tue à la main lon­gue­ment pour obte­nir une consis­tance souple et légère à la cuisson.
La cuis­son se fait dans un moule can­ne­lé haut et cylin­drique qui lui donne la forme par­ti­cu­lière d’une toque de cui­si­nier. La pâte du gâteau bat­tu est plus aérée et moel­leuse que celle de la brioche traditionnelle.

Historique :

On trouve la trace du gâteau bat­tu au XVIIe siècle, dans la cui­sine fla­mande, où il était appe­lé “gâteau mol­let” ou “pain aux œufs”.
C’est dans la der­nière par­tie du XIXe siècle qu’il s’im­plante dans la cui­sine picarde et reçoit son nom actuel. Cou­ram­ment ser­vi lors des fêtes de vil­lage, ou des grandes fêtes fami­liales, telles que les bap­têmes et les com­mu­nions, il est recon­nu spé­cia­li­té régio­nale de la Picar­die en 1900. Sa fabri­ca­tion et sa consom­ma­tion sont sur­tout pré­sentes dans le Vimeu, le Mar­quen­terre, le Pon­thieu (Picar­die mari­time) et dans l’Amiénois.
Depuis 1992, il existe une Confré­rie du gâteau bat­tu, des­ti­née à garan­tir la péren­ni­té de sa fabri­ca­tion arti­sa­nale. Chaque année, elle orga­nise un concours du meilleur gâteau bat­tu et délivre à des bou­lan­gers-pâtis­siers des agré­ments pour le confec­tion­ner. L’as­so­cia­tion a pour signe de ral­lie­ment un cha­peau en forme de gâteau bat­tu, que reçoivent les nou­veaux membres et les lau­réats du concours. (Source Wikipédia)

Œufs 655 g Etape 1 : Mélan­ger au fouet les œufs, les jaunes d’œufs, le sel et la levure.
Jaunes d’œufs 255 g
Sel 22 g
Levure 135 g
Farine 1000 g Etape 2 : Mettre dans une cuve de bat­teur muni d’une feuille, ajou­ter la farine, fra­ser 3 minutes puis pétrir en vitesse 3 envi­ron 10minutes, jusqu’à obte­nir une bonne élas­ti­ci­té de pâte.
Sucre semoule 420 g Etape 3 : Ajou­ter au fur et à mesure le sucre en vitesse moyenne.
Beurre ramol­li 655 g Etape 4 : Incor­po­rer le beurre ramol­li et pétrir jusqu’à lis­sage de la pâte
Tem­pé­ra­ture de pâte 23 °C  
Poin­tage   30 à 45 minutes à tem­pé­ra­ture ambiante en cuve
Divi­sion mise en forme Beur­rer les moules 2 fois puis les sto­cker au froid et peser dans des moules à 400 gr.
Apprêt Envi­ron 2H30 à 25 °C Lais­ser pous­ser jusqu’à ce qu’il reste 2 cm du bord
Cuis­son   Four ven­ti­lé 25 minutes à 155°C
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